jeudi 9 septembre 2010

Culture pub : La symphonie du yaourt.

Culture pub : La symphonie du yaourt.

Chaque fois que j’entends Prokofiev, Mozart ou autres phrases de Shakespeare suavement prononcées dans les publicités, me vient dans la seconde un sentiment de dégoût rapidement suivi d’une stérile révolte intérieure. Cette râpe à chefs-d’œuvre n’est finalement qu’un aveu de médiocrité absolue. L’aveu des auteurs de ce recyclage moisi qui n’ont de talent que celui de l’usurpation. Les enculés enferment des génies dans des boîtes de ravioli ; ils offrent Picasso pour l’achat d’un joint de culasse, roulent Van Gogh dans des tranches de jambon. Ils sont des voleurs, des plagistes de première catégorie. En toute impunité, ils triturent et mélangent la matière noble avec leurs merdes en plastique, leur chiasse industrielle. Ils osent l’amalgame pour susciter le désir, la pulsion d’achat. Et tout ça fonctionne. Ils n’ont pas peur du ridicule car le moyen ridicule leur garantit la fin : Ce con de chaland va payer. Et après tout, c’est tant pis pour sa gueule…Il s’est fait enflé, il a acheté un faux, du toc, Son yaourt allégé ne joue pas du violon.

3 commentaires:

Dantès a dit…

Adieu veau, vache, cochon... Vive le poulet de Bresse!

schock a dit…

Tiens, Dantès ! Ta rentrée au chateau d'If s'est bien passée ?

Dantès a dit…

Oui oui... bon emploi du temps ce qui est bien l'essentiel... le reste c'est du bonus!